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SCHOOL OF DISABILITY STUDIES AT TMU | ZOOM WEBINARS
A MONTHLY SPEAKER SERIES ON BLACKNESS, GENDER,
AND NEW SURVEILLANCE TECHNOLOGIES IN CANADA
À propos :
Les expériences des femmes noires et des personnes non binaires en matière de violence et de surveillance policières sont peu représentées dans le discours public et universitaire canadien. Étant donné que les femmes noires sont moins souvent arrêtées et interrogées par la police que leurs homologues masculins et qu'elles sont plus susceptibles de signaler ces rencontres, le public a la fausse impression que les femmes noires sont en quelque sorte protégées des pires effets du racisme et de la violence institutionnalisés. L'effacement des expériences des femmes noires et des personnes non binaires du débat public sur la race et le maintien de l'ordre a des conséquences délétères bien documentées sur leur vie matérielle dans toutes les conjonctures sociopolitiques (Abdillahi, 2021 ; Angehrn, Fletcher, & Carleton, 2021 ; Bundy, 2019 ; Maynard, 2017 ; Ritchie & Jones-Brown, 2017 ; Walcott & Abdillahi, 2019).
Aujourd'hui, les femmes noires font partie de l'une des populations carcérales fédérales à la croissance la plus rapide au Canada (Bureau de l'enquêteur correctionnel, 2014), voient plus fréquemment leurs enfants appréhendés par les travailleurs de l'aide sociale de l'État en Ontario (Commission ontarienne des droits de la personne, 2018), et connaissent des salaires annuels médians plus faibles (Houle, 2020), ce qui crée des points de contact supplémentaires avec les institutions publiques, de nouvelles formes de surveillance, ainsi qu'une marginalisation économique et sociale continue. De plus, avec la mort récente d'une femme noire de 29 ans, Regis Korchinski-Paquet (Westoll & Rocca, 2020), aux mains de la police de Toronto, immédiatement après la mort plus connue de George Floyd en mai 2020, il est urgent de comprendre comment le racisme anti-Noir systémique imprègne les institutions juridiques du Canada - en particulier celles qui régissent la vie des femmes noires et des personnes non binaires (Jean-Pierre & James, 2020 ; Knight, Ferguson, & Reece, 2021 ; Lawson, 2020). Cette préoccupation se reflète dans les récents investissements fédéraux et provinciaux visant à améliorer le bien-être social et politique global des personnes noires au Canada (Walcott & Abdilahhi, 2019).
Cette série de conférences mensuelles en cinq parties, de septembre 2022 à janvier 2023, réunit des chercheurs, des artistes, des praticiens de première ligne et des membres de la communauté à des fins d'échange et de diffusion des connaissances. Le forum permettra de mieux comprendre, de manière interdisciplinaire, communautaire et historique, les expériences des femmes noires et des personnes non binaires avec les services de maintien de l’ordre et les autres institutions qui surveillent et contrôlent leur vie. En particulier, la série met l'accent sur l'histoire du maintien de l'ordre et de la surveillance, les technologies de surveillance dans les soins de santé et les politiques publiques, et les réponses des personnes noires sourdes, handicapées, folles (mad), queer et trans. De plus, la série mettra en avant et révélera les façons dont ces systèmes de contrôle sont exercés dans les réalités quotidiennes de la vie publique. Grâce à cette série, nous parviendrons à une compréhension plus critique des impacts sexospécifiques anti-Noirs de la surveillance et des pratiques policières et institutionnelles, ainsi que des voies de changement à court terme et systémique.
Remerciements :
Black Oculars est soutenu en partie par une subvention Connexion du Conseil de recherches en sciences humaines, ainsi que par la Faculté des services communautaires et la School of Disability Studies de la Toronto Metropolitan University.
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